miércoles, 12 de octubre de 2011

Le Polisario : une organisation mafieuse aux appuis algériens

Une femme sahraouie nouvellement rapatriée, du nom de Agouha Sid Ahmed, a dénoncé « les pratiques courantes de viols forcés et les abus sur des jeunes filles par les dirigeants du Polisario dans les camps de Tindouf » situés dans le Sud-ouest de l'Algérie. L'intéressée a de même appelé les Organisations internationales de défense des droits humains à ouvrir des enquêtes sur ces pratiques en vue de remédier à cette situation alarmante. C'est ce qu'a rapporté l'Agence de presse marocaine, « Maghreb Arabe Presse » (MAP)..

Selon la même source d'information, Mme Sid Ahmed, issue de la tribu des Zerguiyine et âgée de 35 ans, a vécu plusieurs années dans les camps de Tindouf avec sa mère avant de regagner le Royaume, le 1er mai 2009, répondant en cela à l'Appel Royal, «La patrie est clémente et miséricordieuse ». Pendant plusieurs années, elle a fait partie de la « troupe Al Ouali » de danse qu'utilisait le Polisario à l'instar d'autres groupes dans sa campagne de propagande notamment au niveau des pays européens.

Au niveau de sa déclaration, l'intéressée a souligné que « les conditions de vie dans les camps de Tindouf sont insupportables en raison notamment du non respect de la dignité humaine et de l'absence de perspectives d'avenir pour les nouvelles générations ». Elle n'a pas manqué de dénoncer, à ce niveau, l'arrestation et la torture sauvage, par des éléments du Polisario, dont ont fait l'objet plusieurs membres de sa famille suite aux violentes manifestations qui ont eu lieu en 1988 au niveau des camps. Ces soulèvements étaient intervenus en réaction aux méthodes esclavagistes des membres du Front sécessionniste. De façon liée, Mme Sid Ahmed a fait état d'une absence totale des libertés de circulation et d'opinion où les droits les plus élémentaires sont totalement bafoués.

Plus grave encore, l'intéressée, dont un oncle était un soi-disant ministre de la coopération et ambassadeur de la prétendue « République Arabe Sahraouie Démocratique » (RASD) en Italie, a relevé que les aides humanitaires internationales sur lesquelles comptent les populations in situ en vue d'alléger leur peine, sont détournées par le Polisario. Et que leurs recettes sont placées dans les comptes bancaires ouverts par les dirigeants de ce mouvement en Algérie et dans d'autres pays. Dans le même ordre d'idées, Mme Sid Ahmed, a fait savoir que « la majorité des sahraouis séquestrés [dans les camps susmentionnés] veulent regagner le Royaume dès que l'occasion se présente à eux ».

Les propos de Mme Sid Ahmed remettent en lumière une réalité de plus en plus apparente. Ils confirment une fois de plus les alertes formulées, à plusieurs reprises, par le Maroc et confirmées par plusieurs Organisations Non Gouvernementales (ONG) et observateurs internationaux opérant dans le domaine de défense des droits de l'Homme, concernant les violations dont pâtissent les populations de Tindouf. Et ce en dépit des informations parcellaires recueillies par ces organismes en raison des obstacles et des manœuvres qui leur sont opposés par les dirigeants du Polisario afin de s'enquérir du degré réel de gravité de la situation humanitaire dans les camps précités.

Cette désinformation est principalement l'apanage des manœuvres algéro-polisariennes, de leur obstination à travestir la vérité et partant de leur refus aux ONG humanitaire d'accéder aux populations concernées, sous peine que leur thèse ne soit décrédibilisée.

A titre illustratif, l'ONG américaine « Human Rights Watch » (HRW), dans son dernier rapport sur la situation des droits de l'Homme dans les provinces du Sud et dans les Camps de Tindouf, diffusé en décembre 2008, avait relevé, de manière incontestable, le déni des droits les plus élémentaires dont se rend coupable le Polisario vis-à-vis des populations in situ. Elle a de plus fait observer que le Front monopolise le discours politique et marginalise ceux qui remettent en question sa direction ou ceux qui s'opposent à lui. Ajoutant à ce propos qu'au niveau des camps, il n'y a ni manifestations, ni médias ou organisations de grande importance qui peuvent ouvertement défier cet état des choses. Or, comme l'a noté HRW, le Polisario n'est pas le seul responsable de cette situation désastreuse. L'Algérie qui a failli à son obligation juridique et morale de protéger les séquestrés se trouvant sur son territoire, tient une grande part de responsabilité dans les pratiques perpétrées sur son sol. C'est ainsi que l'ONG américaine avait noté dans son rapport qu' « il est inacceptable que l'Algérie renonce à sa responsabilité vis-à-vis des violations des droits de l'Homme commises par le Polisario sur son territoire ».

Les constats faits par HRW viennent s'ajouter à des dizaines de témoignages et de rapports émanant d'autres entités, étatiques et associatives, qui ne cessent de dénoncer régulièrement les pratiques du Polisario et de ses mentors. Ces derniers, afin de réaliser des ambitions personnelles fictives, ne manquent pas de sacrifier les droits les plus élémentaires des populations séquestrées dans les camps de Tindouf.

En contrepartie, le Maroc, dont les réalisations en matière de consolidation des droits de l'Homme et de démocratisation ne sont plus à démontrer, ne cesse d'œuvrer continuellement en vue de trouver une solution, politique et consensuelle, en mesure de régler de façon définitive le conflit artificiel du Sahara. Le Projet Marocain d'Autonomie présenté en 2007 est à ce niveau une première dans la région et un modèle jugé crédible et réaliste par une grande partie de la Communauté internationale. Si cette proposition ambitieuse vise principalement à apporter prospérité et développement aux populations des provinces du Sud, qui auront l'occasion de gérer elles-mêmes et démocratiquement leurs affaires, signalons que l'initiative marocaine confirme également la ferme volonté du Royaume à régler la situation désastreuse de ses ressortissants, séquestrés à Tindouf, et à mettre ainsi fin à leur souffrance. Assurément, à travers la mise en œuvre du régime autonomique, les populations du Sud du Royaume pourront bénéficier des garanties et des mécanismes innovants, prévus par le Plan d'autonomie, destinés à préserver et à promouvoir les droits économiques, politiques et sociaux des sahraouis dans leur globalité, avec de surcroît, une mention spéciale à la « culture hassanie », composante essentielle de l'identité nationale marocaine.