viernes, 25 de noviembre de 2011

La révolution tranquille qui se déroule au Maroc


Il suffit de comparer avec ce qui se passe en Égypte pour comprendre qu’en ayant su en quelques mois répondre sereinement aux aspirations légitimes de son peuple, le régime chérifien fait sa “révolution de velours”.

Il suffit de comparer avec ce qui se passe en Égypte pour comprendre qu’en ayant su en quelques mois répondre sereinement aux aspirations légitimes de son peuple, le régime chérifien fait sa “révolution de velours”. 

L’année 2011 s’annonçait comme celle de tous les espoirs pour le monde arabe. Elle reste aujourd’hui celle des incertitudes. Au printemps pourrait succéder un hiver dangereux pour les transitions démocratiques longtemps attendues de l’autre côté de la Méditerranée. Dans ce contexte, l’espoir nous vient du Maroc, de ce pays qui a déjà réussi une transition avec la succession entre Hassan II et Mohammed VI et qui va vivre un moment démocratique historique. À quelques kilomètres seulement de ses côtes, c’est une chance naturellement pour l’europe qui a, avec ce pays depuis longtemps, un partenaire fiable. Mais c’est une chance audelà de l’europe, pour l’ensemble du Maghreb et du Machrek. En effet, le Maroc est un des rares pays du monde arabe qui donne encore toute sa place à la diversité ancestrale de cette partie du monde, qui donne toute sa place à ses origines juive, chrétienne, berbère. Il suffit de comparer avec ce qui se passe en Égypte pour comprendre qu’en ayant su en quelques mois répondre sereinement aux aspirations légitimes de son peuple, le régime chérifien fait sa « révolution de velours ». 

Aujourd’hui, des millions de Marocains sont appelés aux urnes pour confirmer un processus qui pourra être un modèle. Car dans ce XXIE siècle ouvert par la chute du mur de Berlin en 1989, le monde musulman a aussi besoin de révolutions tranquilles pour pouvoir avancer. En ayant convaincu, une première fois, plus de 98 % des Marocains à s’engager vers une monarchie garante des libertés démocratiques, Sa Majesté le roi a gagné une première manche contre l’intolérance. 

En anticipant et en accélérant les réformes conduites depuis plus d’une décennie, Sa Majesté le roi crée un nouvel élan pour le Maroc en montrant la vitalité du pays, qui n’a nul besoin de pression internationale pour avancer dans la modernité. C’est un acte responsable, courageux d’un souverain visionnaire agissant dans le seul intérêt de son peuple ! 
Alors que l’incertitude règne en Égypte, que la Tunisie cherche un équilibre entre religieux et laïcs pour rédiger une Constitution et que la Libye n’est pas encore sortie de la guerre, ces élections législatives sont décisives. 
Elles vont permettre de consolider une architecture constitutionnelle avec un premier ministre aux pouvoirs renforcés qui sera issu du parti arrivé en tête des élections législatives, avec un Parlement aux compétences élargies, qui sera un véritable espace délibératif. Enfin, comme toute démocratie moderne, comme dans tout État de droit, et j’y suis particulièrement sensible, c’est le renforcement de l’indépendance de la justice. 

Le Maroc est un grand pays arabe et musulman démocratique. Un grand pays qui démontre que démocratie et islam ne sont pas incompatibles. 
L’europe, et en particulier la France qui a des liens historiques avec le Maroc, préoccupée par la crise économique, ne doit pas sous-estimer ce mouvement. Il est notre meilleur allié, ce qui se déroule au Maroc conditionne aussi notre avenir. 
L’europe doit en urgence « se réveiller » pour accompagner les transitions démocratiques, et pour relancer l’union pour la Méditerranée (UPM) que le printemps arabe a légitimée. Elle doit travailler avec le Maroc, ou encore avec l’algérie, pour y parvenir ! 
La semaine dernière, le Maroc et l’algérie ont d’ailleurs fait preuve d’un sens des responsabilités exemplaire. Ils ont affiché leur volonté de dépasser leurs divergences pour travailler ensemble pour l’avenir du Maghreb… Et si L’UPM recommençait là-bas ? 

La « révolution tranquille », qui se déroule au Maroc est un modèle pour le monde arabe, elle est l’espoir de cette fin d’année. 

Vendredi 25 Novembre 2011 - 09:00

jueves, 24 de noviembre de 2011

Las elecciones legislativas del 25 de noviembre en Marruecos, “Una transición democrática marroquí, reñida y dinámica”



A unos días de las elecciones legislativas anticipadas en Marruecos (25 de Noviembre), el Institut Thomas More, think thank europeos con sedes en Paris y Bruselas, ha efectuado, en colaboración con la sociedad Tendances Institut, una encuesta sobre la sociología política del país. Esta encuesta busca saber las aspiraciones políticas de los marroquíes al acercarse las elecciones.
Tendances Institut es un gabinete de estudios cualitativos especializado en el análisis de las tendencias sociales; su estudio descansa en el monitoreo de las tendencias de impacto y de los escenarios de prospección. El análisis léxico métrico de los discursos que se publican en la web. Para el Tendances Institut, una comprensión semántica permite identificar las evoluciones sociales, sus dinamismos y sus evoluciones.
Esta investigación confirma que Marruecos es el país del Magreb en donde Internet ha sido accesible más velozmente, siendo uno de los lugares de la región donde más se ha desarrollado la conectividad. Este avance ha permitido que surja un dinamismo político original con respecto a los demás países del Mahgreb. La sociedad marroquí parece apreciar los avances políticos, sobre todo en materia de libertades individuales.
Según la misma investigación, la juventud marroquí se interesa más por la vida política que las generaciones  anteriores. Este apasionamiento que muestra una gran modernización de la relación política acarreó un dinamismo político sin precedente en la región. Se saludan las profundas reformas realizadas, aun creyendo que falta mucho por hacer. Se reclama al Gobierno más severas acciones en contra de la corrupción, más transparencia y más justicia social.
Lo anterior produce un gran dinamismo en materia política y un alza de la participación. No hay alzas notables en el interés por los temas radicales. Marruecos sigue siendo el único país del norte de África que se resiste a las sirenas del radicalismo. Así la marea islamista que algunos predicen para las elecciones del 25 de noviembre en este país del Magreb, no tendrá lugar.
Marruecos, fiel a sus designios, persigue decididamente su proceso de consolidación de sus instituciones democráticas para avanzar hacia un Estado de Derecho moderno, basado en los principios de participación, de pluralismo y de buen gobierno.  
Este dinamismo de la sociedad marroquí se pone de manifiesto a través de los siguientes hitos del proceso democrático en el país:
siguientes hitos del proceso democrático en el país:
·        1ro de julio 2011: Reforma Constitucional, refrendada por el 98% de los participantes en la votación;
·        5 de octubre 2011: creación de la Coalición por la Democracia, compuesta por 8 colectivos políticos, reflejo del dinamismo del escenario político marroquí;
·        11 de noviembre 2011: un comunicado del Ministerio del Interior notificaba los aspectos positivos observados durante el ingreso de las listas electorales: el resurgir de candidatos jóvenes (36,03% de los mandatarios tienen menos de 45 años,  36,16% tienen entre 45 y 55 años), así como su alto nivel educativo (59,43% tienen un nivel universitario y 29,91%  han cursado el secundario);

Un total de 1521 listas han sido presentadas para las 92 circunscripciones electorales, o sea una media de 16 listas por circunscripción. Además des las listas nacionales especiales para las mujeres y los jóvenes.